L’insémination est l’introduction de spermatozoïdes dans l’utérus de la femme lors d’un rapport sexuel. L’insémination naturelle fait référence à l’insémination qui a lieu lors d’un rapport sexuel, tandis que l’insémination artificielle a lieu sans rapport sexuel. L’insémination artificielle est une technique d’assistance à la procréation, principalement utilisée pour traiter l’infertilité. Cette procédure est considérée comme l’une des techniques de procréation assistée les moins invasives, à côté des médicaments de fertilité.
Examinons de plus près l’insémination artificielle :
L’insémination artificielle est essentiellement utilisée pour aider le sperme de l’homme à atteindre l’ovule de la femme.
Elle consiste à placer les spermatozoïdes d’un donneur dans l’appareil reproducteur de la femme par des moyens artificiels, afin que la femme puisse être fécondée, sans rapport sexuel. Il s’agit de placer une dose de sperme dans l’utérus d’une femme au bon moment pour optimiser ses chances de tomber enceinte. Il est utilisé par les femmes dont le partenaire est infertile (c’est-à-dire en cas de trouble génétique) ou par les femmes sans partenaire masculin (c’est-à-dire les femmes célibataires et les lesbiennes).
Insémination artificielle (IA) et insémination intra-utérine (IUI) réussite 1er essai
Ce traitement de fertilité peut également être utilisé pour les couples qui essaient de concevoir et qui sont allergiques aux spermatozoïdes. Jusqu’à 25 % des couples qui ont des difficultés à concevoir un enfant peuvent être allergiques aux spermatozoïdes. Parmi ceux qui sont allergiques aux spermatozoïdes, 20 à 40 % parviennent à concevoir à l’aide d’une insémination artificielle ou d’un traitement de procréation assistée.
Dans le cas de l’infertilité masculine, cette technique est le plus souvent utilisée lorsque l’homme a un faible nombre de spermatozoïdes ou une faible mobilité, ou encore lorsqu’il existe une incompatibilité entre les spermatozoïdes et la glaire cervicale. Elle peut également être utilisée lorsque le partenaire masculin est incapable d’éjaculer dans le vagin de la femme en raison d’une impuissance, d’une éjaculation précoce ou d’autres conditions médicales.
Ce type de procédure peut impliquer l’une des deux options suivantes : l’insémination intra-utérine et l’insémination intracervicale. L’insémination intra-utérine (IIU) consiste à placer les spermatozoïdes (ceux du partenaire ou ceux d’un donneur) directement dans l’utérus de la femme, au moment de l’ovulation. L’insémination intracervicale (ICI) consiste à placer les spermatozoïdes dans le col de l’utérus de la femme. L’insémination intra-utérine augmente les chances de grossesse car les spermatozoïdes sont placés directement dans l’utérus, et non dans le col de l’utérus. Cela améliore la transmission des spermatozoïdes à l’ovule.
Le sperme est soit du sperme fraîchement éjaculé, soit du sperme qui a été congelé et décongelé. Il est conseillé à l’homme de s’abstenir d’avoir des rapports sexuels pendant 2 à 3 jours avant de donner l’échantillon afin d’augmenter le nombre de spermatozoïdes. L’homme fournira un échantillon de sperme 1 à 2 heures avant la procédure, généralement par masturbation.
Le sperme sera lavé, afin de séparer les spermatozoïdes du liquide séminal et d’analyser la qualité du sperme. Après le lavage, le sperme est injecté dans l’utérus à l’aide d’un petit cathéter. Cette opération ne prend que quelques minutes, ne provoque généralement aucune gêne pour la femme et la patiente peut reprendre une activité normale immédiatement après l’intervention.
Dans certains cas, il peut être nécessaire pour la femme de prendre des médicaments pour provoquer l’ovulation si ses cycles ne sont pas réguliers. Si la grossesse ne résulte pas de l’insémination intra-utérine initiale, la procédure peut être répétée au cours des cycles suivants.
La femme est la mère génétique ou biologique, et le donneur de sperme est le père génétique.